1-Parmi les propositions suivantes lesquelles sont juste :
A- Les noyaux z X^A et z X^(A+1) sont isotones.
B- Les noyaux z X^A et z-1 Y^A sont isobares.
C- Les noyaux z X^(Aᵐ) et z X^A sont isomères.
D- Les noyaux z X^A et z-1 X^A sont isotones.
E- Les noyaux z X^A et z-1 X^(A-1) sont isotopes.
2-La radioactivité est un phénomène :
A - Chimique d'origine cortège électronique.
B - Aléatoire qui se produit lors des désintégrations nucléaires.
C - Est suivie par des émissions particulaires.
D - Suivie par des émissions de photons gammas.
E - Peut être artificiel ou naturelle.
3-L'activité d'un échantillon radioactif:
A- est le nombre de désintégration radioactif de cet échantillon par minute.
B- peut être mesuré par un Activimètre.
C-Dont l'unité de mesure est le Becquerel.
D- Du à des transformations d'origine cortège électronique.
E-Dont la période est inversement proportionnelle à la constante radioactive.
4-Une désintégration type bêta plus (β⁺):
A- Se produit lorsque le noyau présente un excès de Neutrons
B-Résulte de la transformation du Proton en Neutron.
C- S'accompagne d'une diminution du nombre A.
D- Est une transformation nucléaire de type isobarique.
E - S'accompagne d'une capture électronique.
5- La radioactivité bêta moins (β⁻)
A - consiste en l'émission d'un anti neutrino et d'un électron.
B - Est à la base de la radiothérapie métabolique.
C - est utilisée en routine dans l'imagerie radiologique.
D - Dont le spectre d'émission en énergie est un spectre continu.
E - Concerne surtout les noyaux riches en neutrons.
6-La capture électronique :
A - Concerne des noyaux atomiques présentant un excès d'électrons.
B - Peut-être en compétition avec une désintégration de type bêta moins.
C - Concerne les noyaux situés au dessous de la courbe de stabilité nucléaire.
D- Est suivie par une émission de rayonnements électromagnétiques X.
E- Peut être suivi de l'émission d'un électron Auger.
7- Un rayonnement électromagnétique type X
A – est produit au cours des captures électroniques.
B – peut causer des effets biologiques déterministes ou stochastiques.
C – Est utilisé en imagerie médicale.
D – accompagne le phénomène d'annihilation.
E – est un rayonnement dont l'énergie est inversement proportionnelle à la longueur d'onde.
8-La radioactivité par émission de rayons gamma γ
A- accompagne le phénomène d'annihilation.
B- est d'origine noyau atomique stable.
C-est utilisée en routine dans les services de médecine nucléaire.
D- est à la base de l'imagerie Scintigraphique.
E-Ont le même effet que les rayons X, mais différent par leurs origine.
9-La Tomographie par émission de positon est une imagerie médicale,
A- De type Scintigraphique.
B- Dont le radio-traceur utilisé est un émetteur de Beta plus.
C- Utilise la radioactivité par phénomène d'annihilation.
D- Utilise les photons gamma produit par le Fluor 18 dont l'énergie de 511keV.
E- Permet le marquage et la détection des Cellules cancéreuses.
10 -Un rayonnement de particules alpha (₂He):
A - peut irradier des tissus plus profonds que les électrons.
B - est caractérisé par une trajectoire en centimètre dans l'organisme irradié.
C- A une trajectoire en ligne brisés en interaction avec les électrons d'une cible.
D -Son TEL est plus grand que celui du proton.
E – Résulte d'une transformation nucléaire non isobarique par excès des protons et des neutrons.
11-Un faisceau d'électrons pénétrant dans un organisme humain :
A- provoque des ionisations ou des excitations atomiques des molécules cibles.
B - suit une trajectoire qui se présente comme une ligne droite.
C - pénétrera moins profondément qu'un faisceau de particules alfa de même énergie.
D -atteint une profondeur constante, quelle que soit l'énergie des électrons
E-Son TEL est plus grand que celui des particules alpha.
12-Le Becquerel :
A-Est la radioactivité d'un gramme de radium 226.
B- Est l'unité de l'indice de réfraction.
C- Est l'unité de la radioactivité
D-Correspond à une désintégration par seconde
E-Est égale à 3,7 10⁻¹⁰ Ci
13-Le Curie :
A-Est l'unité de la dose équivalente.
B- Est l'unité classique de l'Activité des échantillons radioactifs.
C-Est égale à 3,7.10¹⁰ Bq
D- Est la radioactivité d'un milligramme de radium 226.
E-Correspond à une désintégration par seconde.
14-On a introduit une activité d'Iode de 5,5GBq d'I31 à un patient ayant un cancer de la thyroïde. L'activité en GBq après 10 période est de :
A- 55
B-0.55
C-0,055
D-0,005
E-Aucune préposition n'est juste.
15-L'interaction d'un rayonnement ionisant par effet Photoélectrique :
A-Est une interaction entre un électron et un proton.
B- Est une interaction entre un proton et un électron de la couche périphérique de l'atome.
C-Résulte d'une absorption totale d'un rayonnement électromagnétique incident.
D-Peut être suivi d'une émission d'un Rayon X.
E- Peut être suivi par une émission d'un électron Auger.
16-L' interaction par effet Compton :
A-Est une interaction entre un photon et un électron périphérique de l'atome ou libre.
B- Est une interaction de type obligatoire.
C-Peut être suivi d'une rétrodiffusion.
D-Produit un pair électron positron.
E-Obéit à la loi d'atténuation lors de l'interaction avec des écrans.
17- l'interaction des particules type protons avec la matière est utilisée :
A-En radiothérapie externe (proton-therapie) permet d'irradier des tissus les plus superficiels.
B- est caractérisé par une trajectoire en centimètre dans l'organisme irradié.
C- A une trajectoire en ligne brisée en interaction avec les électrons de la cible.
D -Son TEL est plus grand que celui du positron.
E - Seule la proposition D est juste.
18-Le Transfert d'énergie linéique TEL:
A- Est un paramètre dont la valeur dépend de l'énergie du rayonnement ionisant.
B- Est la quantité d'énergie transférée au milieu cible par unité de longueur de la trajectoire.
C- Il s'exprime en keV/µm
D-S'il est < 6 eV, il peut ioniser la molécule d'eau.
E-Dont la valeur dépend de la nature du rayonnement.
19- l'interaction d'une particule chargée avec les atomes de la matière vivante.
A-est un phénomène obligatoire causant des excitations (et) ou des ionisations.
B-Dont le TEL est proportionnel au numéro atomique cible Z.
C-Dont le TEL est le transfert d'énergie linéique en KeV/µm de la matière cible.
D- La trajectoire des électrons forment des lignes brisés
E- La trajectoire des particules alfa forment des lignes brisées
20-Lorsqu'un organisme humain subit une irradiation externe par un faisceau de photons dont l'énergie de 2000 keV,
A - Les modes d'atténuation principaux sont les effets par création de paire.
B - C'est l'effet Compton qui est le plus probable.
C - Ces effets d'irradiation sont obligatoires.
D -la couche de demi-atténuation CDA est inversement proportionnelle au coefficient d'atténuation µ
E – la couche de demi-atténuation CDA est inversement proportionnelle à la constante de Désintégration (λ)
21- Les photons X et Gamma
A-Sont indirectement ionisant de la matière.
B- Se distinguent par leurs origines cortège électronique ou nucléaires.
C-Sont arrêtés complètement par les écrans de Plomb.
D-Sont à la base de l'imagerie médicale.
E-Dont l'interaction avec le noyau de l'atome cible peut causer un Phénomène de matérialisation.
22-La radiothérapie métabolique :
A- est une radiothérapie externe.
B- est une radiothérapie interne et métabolique.
C- utilise des rayonnements infrarouges.
D- utilise des rayonnements Beta moins.
E-Est une application médicale du traitement par l'iode 131.
23-Parmi les énoncés suivants, donner les deux propositions exactes :
A- La gamma camera est un détecteur à scintillation solide.
B- Le compteur Geiger-Müller est un détecteur à semi-conducteur.
C- Le compteur Geiger-Müller permet la détection des rayonnements non ionisants.
D- Le détecteur à semi-conducteur est moins sensible que le détecteur à gaz.
E- La chambre d'ionisation est utilisée comme Activimètre.
24- Le détecteur à gaz ; donner les deux propositions exactes
A- Est constitué d'une enceinte avec un vide poussé.
B- Est fonctionnel avec une ddp supérieur à 100 Volt.
C- Est utilisé comme détecteur Geiger Muller.
D -En régime de « chambre d'ionisation » est utilisée en IRM.
E-Peut détecter les Rayons non ionisants.
25-Le détecteur par émulsion photographiques est :
A- Constitué d'une enceinte cylindrique remplis de gaz rare.
B- Est utilisé comme film radiologique dosimètre passif.
C- Est utilisé comme film de dosimètre passif.
D- constitué par des bromures d'argent fixé par la gélatine sur support en plastique.
E- Le plus anciens des détecteurs des rayonnements ionisants.
26-Les effets stochastiques sont caractérisés par les éléments suivants :
A- Un seuil
B- Obligatoires
C- Irréversibles
D- Précoce
E- Liés à la survie de cellules lésées
27- Les effets déterministes des rayonnements ionisants sont :
A- Obligatoires
B- Généralement réversibles
C- Proportionnels à la dose
D- Tardives ; surviennent après des dizaines d'années.
E- Non stochastiques
28-Parmi les organes suivants, quelle est celui où ceux les plus radiosensible aux rayonnements ionisant :
A- Testicule
B- Moelle osseuse
C- Poumon
D- Estomac
E- Ovaires
29-Les principes généraux de la radioprotection sont :
A- Justification des pratiques
B- Dépassement des limites réglementaires
C- Optimisation des doses délivrées
D- Utilisation des sources scellées
E- Limitation des doses reçues
30- Les effets biologiques des RI dépendent de divers facteurs liés :
A- Caractéristiques du Rayonnement ionisant (type, énergie et parcours)
B- Composition de l'organisme (type cellulaire, tissu, ...)
C- La dose absorbée
D- Le débit de dose
E- Toutes les prépositions sont justes.
31- La radiosensibilité aux rayonnements ionisants est :
A- Maximale à la phase G2
B- Maximale à la phase M
C- Minimale à la phase G1
D- Minimale à la phase S
E- Maximale si présence importante d'oxygène dans le cytoplasme cellulaire.
32-La presbytie
A-Est corrigé avec les verres divergents.
B- Survient avec l'âge.
C-Maximale chez l'enfant.
D-Peut être associé à une amétropie.
E-Est du au vieillissement du cristallin.
33- Dans les milieux transparents de l'œil Humaine:
A- Le Dioptre cornéen postérieur est le plus puissant des dioptres oculaires.
B- la puissance totale de l'œil est environ de 56 Dioptrie.
C- Le cristallin est l'organe responsable de l'astigmatisme mixte.
D- l'image est floue si elle est projetée en avant de la rétine.
E-L'humeur vitré est un liquide gélatineux qui donne la forme et la consistance de l'œil.
34-L'accommodation est maximale:
A- Sujet très âgé.
B-Enfant.
C-En vision de loin.
D- En vision de près.
E-Après instillation de collyres mydriatiques.
35-Le parcours d'accommodation se définit par
A-la distance du punctum proximum à l'œil
B-La distance du punctum remotum à l'œil
C-La distance qui sépare le punctum proximum à l'infini
D- La distance entre le punctum proximum et le punctum remotum.
E- La distance entre le punctum remotum et l'infini.
36-L'hypermétropie :
A-Est fréquente chez le sujet âgé
B- Est fréquente chez l'enfant
C-Peut s'accompagner de douleurs abdominales.
D- Peut s'accompagner de céphalées
E-Est associée à une accommodation de la vision de loin.
37-Dans une amétropie sphérique type myopie :
A- le rayon de courbure de la cornée est diminué
B-Le Punctum proximum est proche de l'œil
C-Le Punctum remotum est proche de l'œil
D- Le Punctum proximum est à l'infini.
E- La correction se fait par des verres cylindriques divergents.
38-Dans un astigmatisme myopique simple, les focales sont situées :
A-En arrière de la rétine
B-En avant de la rétine
C-La verticale est en avant de la rétine et l'horizontale est en arrière
D- La verticale est en arrière de la rétine et l'horizontale est en avant.
E-Les deux focales sont sur la cornée.
39-L'oreille externe :
A- Transforme les ondes sonores sphériques en ondes sonores planes
B- Joue un rôle dans l'amplification des sons
C- Joue un rôle dans la localisation des sources sonores
D- Transmet l'onde sonore jusqu'au tympan
E- Joue un rôle dans l'audition binaurale
40-L'oreille moyenne :
A- Permet l'adaptation d'impédance acoustique entre l'air et les liquides de l'oreille interne
B- Permet la transmission des ondes sonores à l'oreille interne
C- Permet l'amplification du son par augmentation de la pression acoustique
D- Permet la modulation des sons sous l'action des muscles de l'oreille moyenne
E- La trompe d'Eustache permet l'équilibre des pressions de la fenêtre ovale.
Réponse correcte : B, C
Justifications :
A. FAUX - Les noyaux z X^A et z X^(A+1) ont des nombres de masse différents (A et A+1), donc des nombres de neutrons différents. Les isotones ont le même nombre de neutrons.
B. VRAI - Les isobares sont des nucléides ayant un même nombre de masse A. Ici, les deux noyaux ont le même A.
C. VRAI - Les isomères sont des noyaux identiques (même Z et A) mais à niveaux d'énergies différents. X^(Aᵐ) est l'état métastable du noyau X^A.
D. FAUX - Il y a une incohérence dans cette proposition car si les deux noyaux ont le même Z, ils devraient avoir le même symbole. De plus, des isotones doivent avoir le même nombre de neutrons.
E. FAUX - Les isotopes sont des nucléides d'un même élément chimique (même Z). Ici les deux noyaux ont des Z différents (z et z-1).
Réponse correcte : B, C, D, E
Justifications :
A. FAUX - La radioactivité est un phénomène physique d'origine nucléaire, pas chimique d'origine cortège électronique.
B. VRAI - La radioactivité est un phénomène spontané ou aléatoire. Origine : l'instabilité de la structure du noyau atomique.
C. VRAI - Une source radioactive peut émettre des particules chargées ou non comme les particules α, β⁺ et β⁻.
D. VRAI - Une source radioactive peut également émettre des rayonnements électromagnétiques γ ou X.
E. VRAI - La radioactivité peut être naturelle (découverte par Becquerel en 1896) ou artificielle (mise en évidence par les Joliot-Curie en 1934).
Réponse correcte : B, C, E
Justifications :
A. FAUX - L'activité d'un échantillon radioactif est le nombre de désintégrations par unité de temps, exprimée en désintégrations par seconde, pas par minute.
B. VRAI - L'activimètre est un instrument utilisé pour mesurer l'activité d'une source radioactive, notamment en médecine nucléaire.
C. VRAI - L'unité de mesure de l'activité est le Becquerel (Bq), qui correspond à une désintégration par seconde.
D. FAUX - L'activité est due aux transformations du noyau atomique, pas du cortège électronique.
E. VRAI - La période radioactive T = 0,693/λ, donc elle est bien inversement proportionnelle à la constante radioactive λ.
Réponse correcte : B, D
Justifications :
A. FAUX - L'émission β⁺ se produit lorsque le noyau présente un excès de protons, pas de neutrons (qui provoquerait une émission β⁻).
B. VRAI - Dans l'émission β⁺, un proton se transforme en neutron selon : p → n + e⁺ + ν.
C. FAUX - Le nombre de masse A reste constant dans une désintégration β⁺ car le nombre total de nucléons ne change pas.
D. VRAI - L'émission β⁺ est une transformation isobarique car le nombre de masse A reste constant, seul Z change.
E. FAUX - La capture électronique est un processus différent de l'émission β⁺, bien que ces deux phénomènes soient en compétition pour les noyaux avec excès de protons.
Réponse correcte : A, B, D, E
Justifications :
A. VRAI - La désintégration β⁻ implique un neutron qui se transforme en proton, émettant un électron et un antineutrino.
B. VRAI - La radiothérapie métabolique utilise notamment des émetteurs β⁻ comme le phosphore-32 pour le traitement de la polyglobulie de Vaquez ou l'iode-131 pour les cancers thyroïdiens.
C. FAUX - L'imagerie radiologique utilise les rayons X, pas la radioactivité β⁻. La médecine nucléaire utilise plutôt des émetteurs gamma pour l'imagerie.
D. VRAI - Le spectre d'énergie des particules β⁻ est continu, contrairement aux rayonnements γ ou α qui ont des énergies discrètes.
E. VRAI - La désintégration β⁻ concerne les noyaux situés dans la zone 1 du diagramme de stabilité, caractérisés par un excès de neutrons.
Réponse correcte : C, D, E
Justifications :
A. FAUX - La capture électronique concerne des noyaux présentant un excès de protons, pas d'électrons.
B. FAUX - La capture électronique est en compétition avec l'émission β⁺, pas avec l'émission β⁻ qui concerne les noyaux avec excès de neutrons.
C. VRAI - La capture électronique concerne les noyaux situés au-dessous de la courbe de stabilité, caractérisés par un excès de protons.
D. VRAI - Après la capture électronique, il y a un "trou" sur la couche K, conduisant à un réarrangement électronique avec émission de rayons X caractéristiques.
E. VRAI - La capture électronique peut être suivie de l'émission d'un électron Auger comme phénomène secondaire de désexcitation atomique.
Réponse correcte : A, B, C, E
Justifications :
A. VRAI - Les rayons X peuvent être produits lors de captures électroniques, lorsqu'un électron des couches supérieures vient combler le vide laissé par l'électron capturé.
B. VRAI - Les rayons X, comme tous les rayonnements ionisants, peuvent provoquer des effets déterministes (à court terme) et stochastiques (probabilistes à long terme).
C. VRAI - Les rayons X sont à la base de l'imagerie médicale radiologique (radiographie conventionnelle, scanner...).
D. FAUX - Le phénomène d'annihilation (positon-électron) produit deux photons gamma de 511 keV, pas des rayons X.
E. VRAI - L'énergie E d'un photon X est reliée à sa longueur d'onde λ par la relation E = hc/λ, donc inversement proportionnelle à la longueur d'onde.
Réponse correcte : A, C, D, E
Justifications :
A. VRAI - L'annihilation d'un positon avec un électron produit deux photons gamma de 511 keV émis à 180° l'un de l'autre.
B. FAUX - Les rayons gamma sont d'origine nucléaire et proviennent de noyaux instables, pas de noyaux stables.
C. VRAI - L'imagerie scintigraphique en médecine nucléaire utilise des émetteurs gamma comme le technétium-99m.
D. VRAI - L'imagerie scintigraphique (TEMP/SPECT) est basée sur la détection des rayons gamma émis par les radiotraceurs.
E. VRAI - Les rayons X et gamma ont des effets similaires sur la matière mais diffèrent par leur origine : cortège électronique pour les X, noyau pour les gamma.
Réponse correcte : A, B, C, D, E
Justifications :
A. VRAI - La TEP est une technique d'imagerie scintigraphique qui visualise la distribution d'un radiotraceur dans l'organisme.
B. VRAI - Les radiotraceurs utilisés en TEP comme le fluor-18 sont des émetteurs de positons (β⁺).
C. VRAI - La TEP détecte les photons gamma issus de l'annihilation des positons émis par le radiotraceur avec les électrons du milieu.
D. VRAI - L'annihilation positon-électron produit deux photons gamma d'énergie 511 keV émis à 180° l'un de l'autre.
E. VRAI - La TEP permet de visualiser des tissus à métabolisme élevé comme les cellules cancéreuses, grâce à leur consommation accrue de glucose marqué au fluor-18.
Réponse correcte : D, E
Justifications :
A. FAUX - Les particules alpha ont un faible pouvoir de pénétration et sont arrêtées par quelques micromètres de tissu, contrairement aux électrons qui pénètrent plus profondément.
B. FAUX - Les particules alpha ont une trajectoire rectiligne et peu profonde dans la matière vivante (quelques micromètres), pas en centimètres.
C. FAUX - Les particules alpha suivent des trajectoires rectilignes, contrairement aux électrons qui suivent des trajectoires en lignes brisées.
D. VRAI - Le TEL des particules alpha est plus élevé que celui des protons en raison de leur charge plus élevée (+2 contre +1) et de leur vitesse généralement plus faible.
E. VRAI - L'émission alpha résulte d'un excès de nucléons (protons et neutrons) et est une transformation non isobarique qui change le nombre de masse A.
Réponse correcte : A
Justifications :
A. VRAI - Un faisceau d'électrons provoque des ionisations ou excitations atomiques des molécules cibles lors de son passage dans les tissus.
B. FAUX - Les électrons, étant des particules légères, suivent des trajectoires en lignes brisées dans la matière, avec des changements de direction importants à chaque interaction.
C. FAUX - Les électrons pénètrent plus profondément (quelques centimètres) que les particules alpha (quelques micromètres) de même énergie en raison de leur TEL plus faible.
D. FAUX - La profondeur de pénétration des électrons dépend de leur énergie initiale, elle n'est pas constante.
E. FAUX - Le TEL des électrons est plus faible que celui des particules alpha, car les électrons ont une charge plus faible et généralement une vitesse plus élevée.
Réponse correcte : C, D, E
Justifications :
A. FAUX - Le Becquerel est l'unité SI d'activité radioactive, pas spécifiquement liée à la radioactivité d'un gramme de radium 226 (c'est le Curie qui était défini ainsi).
B. FAUX - Le Becquerel est l'unité de l'activité radioactive, pas de l'indice de réfraction.
C. VRAI - Le Becquerel est l'unité SI de l'activité radioactive.
D. VRAI - Un Becquerel correspond à une désintégration par seconde.
E. VRAI - Un Becquerel équivaut à 2,7 × 10⁻¹¹ Curie, donc 1 Curie = 3,7 × 10¹⁰ Becquerels.
Réponse correcte : B, C
Justifications :
A. FAUX - Le Sievert, pas le Curie, est l'unité de dose équivalente.
B. VRAI - Le Curie est l'unité classique (non SI) de l'activité radioactive, remplacée par le Becquerel dans le système SI.
C. VRAI - Un Curie équivaut à 3,7 × 10¹⁰ Becquerels, ce qui correspondait approximativement à l'activité d'un gramme de radium 226.
D. FAUX - Le Curie a été défini comme l'activité d'un gramme de radium 226, pas d'un milligramme.
E. FAUX - Le Becquerel, pas le Curie, correspond à une désintégration par seconde. Un Curie correspond à 3,7 × 10¹⁰ désintégrations par seconde.
Réponse correcte : D
Justifications :
A. FAUX - L'activité diminue avec le temps, elle ne peut pas augmenter de 5,5 à 55 GBq.
B. FAUX - Après 10 périodes, l'activité est divisée par 2¹⁰ = 1024, ce qui donne bien moins que 0,55 GBq.
C. FAUX - 5,5 GBq divisé par 1024 donne environ 0,005 GBq, pas 0,055 GBq.
D. VRAI - Après 10 périodes, l'activité est divisée par 2¹⁰ = 1024. Donc 5,5 GBq ÷ 1024 ≈ 0,005 GBq.
E. FAUX - Il existe une réponse correcte parmi les propositions.
Réponse correcte : C, D, E
Justifications :
A. FAUX - L'effet photoélectrique est une interaction entre un photon et un électron, pas entre un électron et un proton.
B. FAUX - L'effet photoélectrique implique un électron fortement lié (couches internes K ou L), pas un électron périphérique, et concerne l'interaction avec un photon, pas un proton.
C. VRAI - Dans l'effet photoélectrique, le photon incident disparaît complètement en transférant toute son énergie à l'électron éjecté.
D. VRAI - Après l'éjection d'un photoélectron, le réarrangement du cortège électronique peut s'accompagner de l'émission d'un rayonnement de fluorescence X.
E. VRAI - L'effet photoélectrique peut également être suivi de l'émission d'un électron Auger comme phénomène secondaire de désexcitation atomique.
Réponse correcte : A, C, E
Justifications :
A. VRAI - L'effet Compton est une interaction entre un photon et un électron libre ou faiblement lié (couches périphériques) de l'atome.
B. FAUX - L'effet Compton, comme toutes les interactions photon-matière, est un phénomène aléatoire, pas obligatoire.
C. VRAI - Dans l'effet Compton, le photon diffusé peut être émis dans n'importe quelle direction, y compris vers l'arrière (rétrodiffusion).
D. FAUX - L'effet Compton produit un électron Compton et un photon diffusé, pas une paire électron-positon (qui caractérise la matérialisation).
E. VRAI - Les photons diffusés par effet Compton, comme tous les photons, suivent la loi exponentielle d'atténuation lors de leur interaction avec la matière.
Réponse correcte : B, D
Justifications :
A. FAUX - La protonthérapie permet d'irradier des tumeurs profondes grâce au pic de Bragg, pas seulement les tissus superficiels.
B. VRAI - Les protons peuvent pénétrer à plusieurs centimètres de profondeur dans les tissus, contrairement aux particules alpha qui s'arrêtent après quelques micromètres.
C. FAUX - Les protons, étant des particules lourdes, suivent des trajectoires approximativement rectilignes, pas des trajectoires en lignes brisées comme les électrons.
D. VRAI - Le TEL des protons est plus élevé que celui des positons (qui sont des particules légères comme les électrons) en raison de leur masse et charge différentes.
E. FAUX - Les propositions B et D sont justes, pas uniquement D.
Réponse correcte : A, B, C, E
Justifications :
A. VRAI - Le TEL dépend de l'énergie du rayonnement ionisant via la vitesse de la particule (v²) dans la formule T.E.L=k(z²ZN)/v².
B. VRAI - Le TEL mesure la quantité d'énergie transférée au milieu par unité de longueur parcourue par le rayonnement.
C. VRAI - Le TEL s'exprime en keV/µm, unité d'énergie par unité de longueur.
D. FAUX - Pour ioniser l'eau, il faut un transfert d'énergie d'au moins 16 eV, pas moins de 6 eV.
E. VRAI - Le TEL dépend de la nature du rayonnement, notamment via la charge z de la particule dans la formule T.E.L=k(z²ZN)/v².
Réponse correcte : A, B, C, D
Justifications :
A. VRAI - L'interaction des particules chargées avec la matière est un phénomène obligatoire conduisant à des excitations ou ionisations des atomes rencontrés.
B. VRAI - Le TEL est proportionnel au numéro atomique Z de la cible selon la formule T.E.L=k(z²ZN)/v².
C. VRAI - Le TEL (Transfert d'Énergie Linéique) mesure l'énergie déposée par unité de longueur et s'exprime en keV/µm.
D. VRAI - Les électrons, étant des particules légères, suivent des trajectoires en lignes brisées dans la matière avec des changements importants de direction à chaque interaction.
E. FAUX - Les particules alpha, étant des particules lourdes, suivent des trajectoires approximativement rectilignes dans la matière, pas des lignes brisées.
Réponse correcte : B, D
Justifications :
A. FAUX - À 2 MeV, la création de paire est possible (seuil à 1,022 MeV) mais n'est pas le mode d'interaction prédominant; c'est l'effet Compton qui prédomine à cette énergie dans les tissus biologiques.
B. VRAI - À 2 MeV, l'effet Compton est le mode d'interaction prédominant dans les tissus biologiques entre les photons et la matière.
C. FAUX - Les interactions des photons avec la matière sont aléatoires, pas obligatoires, contrairement aux particules chargées.
D. VRAI - La couche de demi-atténuation (CDA) est inversement proportionnelle au coefficient d'atténuation µ selon la formule CDA = 0,693/µ.
E. FAUX - La CDA est liée au coefficient d'atténuation µ, pas à la constante de désintégration λ qui caractérise la décroissance radioactive.
Réponse correcte : A, B, D, E
Justifications :
A. VRAI - Les photons X et gamma sont indirectement ionisants car ils transfèrent leur énergie à des électrons qui, eux, ionisent directement la matière.
B. VRAI - Les rayons X sont d'origine électronique (interaction d'électrons avec la matière) tandis que les rayons gamma sont d'origine nucléaire (désexcitation de noyaux).
C. FAUX - Les photons ne peuvent jamais être complètement arrêtés par un écran, seulement atténués exponentiellement selon la formule N(x) = N(0)e^(-µx).
D. VRAI - Les rayons X sont à la base de l'imagerie médicale radiologique (radiographie conventionnelle, scanner...).
E. VRAI - La matérialisation (création de paire) se produit dans le champ électrique du noyau lorsqu'un photon de haute énergie (>1,022 MeV) se transforme en une paire électron-positon.
Réponse correcte : B, D, E
Justifications :
A. FAUX - La radiothérapie métabolique est une radiothérapie interne, pas externe. Elle utilise des substances radioactives administrées à l'intérieur du corps.
B. VRAI - La radiothérapie métabolique est bien une forme de radiothérapie interne utilisant des radiopharmaceutiques qui se fixent sur des cibles métaboliques spécifiques.
C. FAUX - La radiothérapie métabolique utilise des rayonnements ionisants (principalement bêta moins), pas des rayonnements infrarouges.
D. VRAI - L'iode 131 utilisé dans la radiothérapie métabolique est un émetteur bêta moins, ce qui permet de détruire les cellules ciblées.
E. VRAI - Le traitement du cancer de la thyroïde par l'iode 131 est une application classique de la radiothérapie métabolique.
Réponse correcte : A, E
Justifications :
A. VRAI - La gamma caméra est un détecteur à scintillation solide qui convertit les photons gamma en signaux lumineux puis électriques.
B. FAUX - Le compteur Geiger-Müller est un détecteur à gaz fonctionnant en régime d'avalanche, pas un détecteur à semi-conducteur.
C. FAUX - Le compteur Geiger-Müller détecte les rayonnements ionisants, pas les rayonnements non ionisants.
D. FAUX - Les détecteurs à semi-conducteurs ont une meilleure résolution en énergie que les détecteurs à gaz, ils ne sont donc pas moins sensibles.
E. VRAI - La chambre d'ionisation est utilisée comme Activimètre pour mesurer l'activité des sources radioactives en médecine nucléaire.
Réponse correcte : B, C
Justifications :
A. FAUX - Les détecteurs à gaz contiennent un gaz sous pression, pas un vide poussé.
B. VRAI - Les détecteurs à gaz fonctionnent avec une différence de potentiel supérieure à 100 Volts, nécessaire pour collecter les ions créés par les rayonnements.
C. VRAI - Le compteur Geiger-Müller est un type de détecteur à gaz fonctionnant à haute tension (>1100V) en régime d'avalanche.
D. FAUX - L'IRM utilise des champs magnétiques et des ondes radio, pas des rayonnements ionisants; les chambres d'ionisation n'y sont donc pas utilisées.
E. FAUX - Les détecteurs à gaz détectent uniquement les rayonnements ionisants, pas les rayonnements non ionisants.
Réponse correcte : B, C, D, E
Justifications :
A. FAUX - Les émulsions photographiques ne sont pas des enceintes remplies de gaz rare, elles sont constituées de cristaux de bromure d'argent en suspension dans une gélatine.
B. VRAI - Les émulsions photographiques sont utilisées pour les films radiologiques qui permettent d'enregistrer les images en radiologie.
C. VRAI - Les films dosimétriques basés sur des émulsions photographiques servent au contrôle individuel de l'exposition aux rayonnements pour les travailleurs.
D. VRAI - Les émulsions photographiques sont constituées de microcristaux de bromure d'argent en suspension dans un film de gélatine.
E. VRAI - Les émulsions photographiques sont les détecteurs les plus anciens connus pour la détection des rayonnements ionisants.
Réponse correcte : C, E
Justifications :
A. FAUX - Les effets stochastiques n'ont pas de seuil de dose, contrairement aux effets déterministes.
B. FAUX - Les effets stochastiques sont aléatoires, ils n'apparaissent pas chez tous les individus exposés aux rayonnements.
C. VRAI - Les effets stochastiques comme les cancers radio-induits sont généralement irréversibles une fois qu'ils se manifestent.
D. FAUX - Les effets stochastiques sont tardifs, ils apparaissent plusieurs années après l'exposition, voire chez la descendance.
E. VRAI - Les effets stochastiques résultent de la transformation et de la survie de cellules ayant subi des lésions de l'ADN mal réparées.
Réponse correcte : A, B, C, E
Justifications :
A. VRAI - Les effets déterministes ont un caractère obligatoire : ils apparaissent chez tous les sujets ayant reçu une dose supérieure au seuil.
B. VRAI - Les effets déterministes sont le plus souvent réversibles, surtout pour les doses modérées.
C. VRAI - La gravité des effets déterministes est proportionnelle à la dose reçue au-dessus du seuil.
D. FAUX - Les effets déterministes sont précoces ou à moyen terme, ils se manifestent en quelques jours à quelques mois après l'irradiation, pas après des dizaines d'années.
E. VRAI - Les effets déterministes sont non stochastiques, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas aléatoires mais certains au-dessus d'un seuil de dose.
Réponse correcte : A, B, C, E
Justifications :
A. VRAI - Les testicules font partie des gonades qui ont un facteur de pondération tissulaire WT élevé (0,25), indiquant une forte radiosensibilité.
B. VRAI - La moelle osseuse a un facteur de pondération tissulaire élevé (0,12), indiquant une forte radiosensibilité.
C. VRAI - Les poumons ont un facteur de pondération tissulaire significatif (0,12), indiquant une radiosensibilité modérée à élevée.
D. FAUX - L'estomac n'est pas spécifiquement mentionné parmi les organes à forte radiosensibilité dans le document.
E. VRAI - Les ovaires, comme les testicules, font partie des gonades qui ont le facteur de pondération tissulaire le plus élevé (0,25).
Réponse correcte : A, C, E
Justifications :
A. VRAI - La justification des pratiques est un principe fondamental de radioprotection : toute exposition doit apporter plus de bénéfices que de risques.
B. FAUX - Le dépassement des limites réglementaires est contraire aux principes de radioprotection qui visent à respecter ces limites.
C. VRAI - L'optimisation des doses (principe ALARA - As Low As Reasonably Achievable) est un principe fondamental de radioprotection.
D. FAUX - L'utilisation de sources scellées est une technique spécifique, pas un principe général de radioprotection.
E. VRAI - La limitation des doses reçues est un principe fondamental de radioprotection, définissant des seuils à ne pas dépasser pour les travailleurs et le public.
Réponse correcte : E
Justifications :
A. VRAI - Les effets biologiques dépendent du type de rayonnement, de son énergie et de son parcours dans les tissus.
B. VRAI - La radiosensibilité varie selon le type cellulaire et tissulaire, notamment selon leur activité mitotique et leur degré de différenciation.
C. VRAI - La dose absorbée est un facteur déterminant des effets biologiques, notamment pour les effets déterministes dont la gravité est proportionnelle à la dose.
D. VRAI - Le débit de dose influence les effets biologiques : une même dose délivrée sur un temps court ou étalée n'aura pas les mêmes conséquences.
E. VRAI - Toutes les propositions précédentes sont justes, elles représentent les principaux facteurs influençant les effets biologiques des rayonnements ionisants.
Réponse correcte : B, D, E
Justifications :
A. FAUX - La phase G2 est une phase de sensibilité élevée, mais pas nécessairement maximale.
B. VRAI - La radiosensibilité est maximale au cours de la phase M de mitose où la cellule est particulièrement vulnérable.
C. FAUX - La phase G1 n'est pas spécifiquement identifiée comme la phase de sensibilité minimale.
D. VRAI - La radiosensibilité est minimale durant la phase S de duplication du matériel génétique, quand les mécanismes de réparation de l'ADN sont les plus actifs.
E. VRAI - La présence d'oxygène dans le cytoplasme augmente la radiosensibilité en favorisant la formation de radicaux libres qui amplifient les dommages cellulaires.
Réponse correcte : B, D, E
Justifications :
A. FAUX - La presbytie se corrige avec des verres convergents (convexes) pour la vision de près, pas avec des verres divergents.
B. VRAI - La presbytie survient avec l'âge, généralement à partir de 45-50 ans, due au vieillissement du cristallin.
C. FAUX - La presbytie est minimale chez l'enfant qui possède une capacité d'accommodation maximale, elle augmente progressivement avec l'âge.
D. VRAI - La presbytie peut être associée à d'autres amétropies comme la myopie ou l'hypermétropie, nécessitant des corrections combinées.
E. VRAI - La presbytie est due au vieillissement du cristallin qui perd son élasticité et donc sa capacité à se bomber pour la vision de près.
Réponse correcte : D, E
Justifications :
A. FAUX - Le dioptre cornéen antérieur est le plus puissant des dioptres oculaires (environ +48 dioptries), pas le dioptre cornéen postérieur.
B. FAUX - La puissance totale de l'œil au repos est d'environ 60 ± 3,5 dioptries, pas 56 dioptries.
C. FAUX - L'astigmatisme est généralement dû à une asymétrie de la cornée, pas du cristallin.
D. VRAI - Dans la myopie, l'image se forme en avant de la rétine, ce qui provoque une vision floue de loin.
E. VRAI - L'humeur vitrée est un gel transparent qui remplit la chambre postérieure de l'œil et contribue à maintenir sa forme et sa consistance.
Réponse correcte : B, D
Justifications :
A. FAUX - L'accommodation diminue avec l'âge (presbytie), elle n'est donc pas maximale chez le sujet très âgé.
B. VRAI - L'accommodation est maximale chez l'enfant (environ 14 dioptries à 10 ans) et diminue progressivement avec l'âge.
C. FAUX - L'accommodation est minimale (voire nulle) en vision de loin, car le cristallin est alors à sa forme la plus aplatie.
D. VRAI - L'accommodation est maximale en vision de près, lorsque le cristallin se bombe au maximum sous l'action du muscle ciliaire.
E. FAUX - Les collyres mydriatiques dilatent la pupille et paralysent l'accommodation, ils ne la maximisent pas.
Réponse correcte : D
Justifications :
A. FAUX - Le parcours d'accommodation ne se définit pas par la distance du punctum proximum à l'œil.
B. FAUX - Le parcours d'accommodation ne se définit pas par la distance du punctum remotum à l'œil.
C. FAUX - Le parcours d'accommodation ne se définit pas par la distance du punctum proximum à l'infini.
D. VRAI - Le parcours d'accommodation est la distance entre le punctum proximum et le punctum remotum, représentant la zone dans laquelle l'œil peut voir net en accommodant.
E. FAUX - Le parcours d'accommodation ne se définit pas par la distance entre le punctum remotum et l'infini.
Réponse correcte : B, D, E
Justifications :
A. FAUX - L'hypermétropie n'est pas particulièrement fréquente chez le sujet âgé, c'est la presbytie qui est liée à l'âge.
B. VRAI - L'hypermétropie est plus fréquente chez l'enfant, le globe oculaire étant souvent trop court à la naissance.
C. FAUX - L'hypermétropie n'est pas associée à des douleurs abdominales, mais peut causer des céphalées.
D. VRAI - L'hypermétropie peut s'accompagner de céphalées dues à l'effort d'accommodation constant nécessaire pour voir net.
E. VRAI - Dans l'hypermétropie, l'accommodation est nécessaire même pour la vision de loin, ce qui représente une sollicitation permanente du muscle ciliaire.
Réponse correcte : A, B, C
Justifications :
A. VRAI - Dans la myopie, le rayon de courbure de la cornée est souvent diminué, ce qui augmente sa puissance réfractive.
B. VRAI - Dans la myopie, le punctum proximum est plus proche de l'œil que la normale, permettant une vision de près performante.
C. VRAI - Dans la myopie, le punctum remotum est à distance finie devant l'œil (et non à l'infini comme dans l'œil emmétrope).
D. FAUX - Le punctum proximum n'est jamais à l'infini, c'est le point le plus proche que l'œil peut voir net en accommodant au maximum.
E. FAUX - La myopie se corrige avec des verres sphériques divergents, pas des verres cylindriques qui corrigent l'astigmatisme.
Réponse correcte : B
Justifications :
A. FAUX - Dans un astigmatisme myopique simple, une focale est sur la rétine et l'autre est en avant de la rétine, aucune n'est en arrière.
B. VRAI - Dans un astigmatisme myopique simple, l'une des focales se forme sur la rétine et l'autre en avant de la rétine.
C. FAUX - Cette affirmation n'est pas valable pour tous les astigmatismes myopiques simples, car cela dépend de l'orientation des méridiens principaux.
D. FAUX - Cette affirmation n'est pas valable pour tous les astigmatismes myopiques simples, car cela dépend de l'orientation des méridiens principaux.
E. FAUX - Les focales ne se forment pas sur la cornée mais à l'intérieur de l'œil, avant ou sur la rétine dans le cas d'un astigmatisme myopique simple.
Réponse correcte : C, D
Justifications :
A. FAUX - L'oreille externe ne transforme pas les ondes sonores sphériques en ondes planes, cette fonction n'est pas mentionnée.
B. FAUX - L'amplification des sons est une fonction de l'oreille moyenne qui agit comme un amplificateur de pression, pas de l'oreille externe.
C. VRAI - L'oreille externe, notamment le pavillon, joue un rôle dans la localisation des sources sonores en captant les sons et en les orientant vers le conduit auditif.
D. VRAI - L'oreille externe transmet l'onde sonore depuis l'extérieur jusqu'au tympan à travers le conduit auditif externe.
E. FAUX - L'audition binaurale implique les deux oreilles, mais ce n'est pas une fonction spécifique de l'oreille externe.
Réponse correcte : A, B, C, D
Justifications :
A. VRAI - L'oreille moyenne réalise une adaptation d'impédance acoustique entre le milieu aérien de l'oreille externe et le milieu liquidien de l'oreille interne.
B. VRAI - L'oreille moyenne transmet les vibrations sonores du tympan à la fenêtre ovale de l'oreille interne via la chaîne des osselets.
C. VRAI - L'oreille moyenne amplifie le son en augmentant la pression acoustique grâce au rapport des surfaces entre le tympan et la platine de l'étrier.
D. VRAI - Les muscles de l'oreille moyenne (réflexe stapédien) peuvent moduler la transmission des sons pour protéger l'oreille interne des sons trop intenses.
E. FAUX - La trompe d'Eustache équilibre les pressions entre l'oreille moyenne et le pharynx, de part et d'autre du tympan, pas au niveau de la fenêtre ovale.