1- Dans le fonctionnement du muscle lisse de la paroi digestive : A – les ondes lentes traduisent des oscillations périodiques du potentiel de membrane des cellules B – les ondes lentes produisent des contractions musculaires C – les pointes sont des potentiels d'action apparaissant au sommet des ondes lentes D – la puissance des contractions est en relation avec l'amplitude des ondes lentes E – les contractions localisées du muscle digestif sont responsables des mouvements péristaltiques
2- Les ions de la salive dont la concentration augmente avec l'augmentation du débit de sécrétion sont : A – Na+ B – K+ C – Cl- D -HCO3- E – H+
3- Dans le contrôle de la salive : A – le système orthosympathique inhibe la sécrétion salivaire B – le système para sympathique stimule la sécrétion salivaire C – l'odeur ou la vue des aliments stimulent la sécrétion salivaire D – la CCK inhibe la sécrétion salivaire E – la sécrétion salivaire augmente au cours du sommeil
4- La sécrétion acide (HCL) gastrique fait appel à : A – l'ouverture d'un canal chloré B – la fermeture d'un canal potassique C – l'activation de la pompe à proton H+/K+-ATPase D – la sécrétion de Cl- E – l'absorption des ions bicarbonates (HCO3-)
5- La sécrétion acide gastrique est stimulée par A – la gastrine B – l'acétylcholine C – l'histamine D – la somatostatine E – l'acidité elle-même
6- Dans la sécrétion pancréatique exocrine : A – la concentration de Na+ augmente avec le débit de sécrétion B – la concentration de HCO3- augmente avec le débit de sécrétion C – la concentration de K+ diminue avec le débit de sécrétion D – la somme des concentrations de HCO3- et de Cl- est fixe E - la concentration de HCO3- est maximale en période postprandiale
7- L'activité de la lipase pancréatique est augmentée par : A – les ion Ca++ B – les sels biliaires C – les pigments biliaires D – le cholestérol E – les triglycérides
8- Dans le contrôle de la sécrétion pancréatique exocrine : A – la sécrétine stimule la sécrétion hydrobicarbonatée B – la cholécystokinine (CCK) stimule la sécrétion enzymatique C – le Vaso-Intestinal-Peptid (VIP) inhibe la sécrétion hydrobicarbonatée D – la stimulation du sympathique stimule la sécrétion hydrobicarbonatée E – la stimulation du parasympathique produit une sécrétion de faible débit riche en enzyme
9- La sécrétine : A - est libérée dans la lumière du duodénum B - est libérée sous l'effet de l'acidité C - stimule la sécrétion enzymatique du pancréas D - inhibe la sécrétion acide de l'estomac E - est nécessaire à l'activation du trypsinogène
10- L'absence de sécrétion pancréatique exocrine est responsable : A - d'une constipation B - de la présence de graisse dans les selles C - de la présence de protéines dans les selles D - d'une décoloration des selles E - d'une malabsorption de la vitamine B12
11- La bile : A – est sécrétée en permanence par le foie B – comporte une fraction dépendante des pigments biliaires C – comporte une fraction dépendante des acides biliaires D – est concentrée au niveau de la vésicule biliaire par réabsorption des acides biliaires E – est déversée en permanence dans le duodénum
12- Les sels biliaires : A - sont synthétisés par le foie B - sont conjugués dans l'hépatocyte C - sont nécessaires à l'émulsification des graisses D - sont totalement éliminés dans les selles E - sont responsables de la coloration des selles
13- La vidange biliaire est favorisée par : A – la cholécystokinine (CCK) B – la sécrétine C – la gastrine D – l'histamine E – les fibres cholinergiques du nerf vague (parasympathique)
14- Le cotransporteur SGLT1 est responsable de l'absorption : A – du fructose B – du saccharose C – du galactose D – des pentoses E – du glucose
15- Dans la digestion des protides : A – la pepsine et les enzymes pancréatiques produisent des acides aminés et des peptides de taille variable B – les enzymes de la bordure en brosse transforment les protéines et les oligopeptides en acides aminés, en di et tripeptides C – les peptidases intracellulaires transforment les acides aminés en urée et gaz carbonique D – les peptides non digérés au niveau de l'intestin grêle sont digérés par les bactéries du colon E – une partie des protides non digérés est éliminée dans les selles
16- Dans la digestion des lipides : A -20 à 30 % des triglycérides sont hydrolysés en diacylglycérol et acides gras au niveau de l'estomac B - la digestion des phospholipides débute au niveau de l'estomac par la phospholipase C - les lipides forment des micelles mixtes au niveau de l'intestin D – les micelles mixtes sont indispensables pour le transport des lipides jusqu'à la membrane des entérocytes E – les acides gras pénètrent dans les entérocytes par des systèmes de transport dépendants du Na+
17- A propos de la digestion dans le colon : A – le colon contrôle le volume et la composition ionique des selles B – le colon proximal est responsable du stockage des déchets de l'alimentation C – le colon distal est responsable de l'absorption d'eau et d'électrolytes D – la digestion des protéines par les bactéries coliques produit de l'ammoniaque et des amines volatiles E – la dégradation des glucides par la flore bactérienne produit des acides gras volatils
18- Lors de la phase pharyngée de la déglutition : A – la langue se contracte et projette le bol alimentaire contre la paroi pharyngée postérieure B – la respiration s'arrête C – le nasopharynx se ferme D – les voies aériennes se ferment E – les muscles de la paroi pharyngienne (cricopharyngien) se contractent
19- Dans le contrôle de la déglutition : A – la phase orale est volontaire contrôlée par un centre cortical B – la phase pharyngée est réflexe C – l'innervation intrinsèque déclenche la contraction des muscles du tiers supérieur de l'œsophage D – l'innervation vagale assure la progression du bol alimentaire au niveau du tiers moyen et inférieur de l'œsophage E – la relaxation (l'ouverture) du sphincter œsophagien inférieur (SOI) est entièrement d'origine myogénique
20- La vidange gastrique est ralentie par : A – les repas riches en glucides B – les solutions isoosmotiques C – la valeur énergétique élevée du repas D – les acides gras à chaîne longue E – les acides de petite taille dans le repas
21- Le complexe moteur migrant (CMM) : A –est l'activité mécanique de l'intestin grêle durant les périodes interdigestives B – a une phase I caractérisée par l'absence d'activité contractile C – la phase II se caractérise par une activité contractile régulière et propagée D – la phase III se caractérise par une activité contractile irrégulière locale E – s'interrompt pendant la période digestive
22- Dans la diarrhée : A – la diarrhée osmotique persiste avec le jeûne B - les aliments mal digérés comme dans l'insuffisance pancréatique est une cause de la diarrhée osmotique C – la diarrhée induite par une entérotoxine (choléra, typhoïde) est de type sécrétoire D - la diarrhée sécrétoire s'interrompt quand le patient jeûne E – la diarrhée motrice peut être due à un péristaltisme anormalement réduit
23- Les cellules du nœud sinusal : A. constituent le pacemaker physiologique du cœur B. ont un potentiel de repos de -85 mV C. ont une fréquence de décharge de 70 à 80 cycle/minute D. sont conductrices E. sont douées d'automatisme
24- Le système parasympathique : A. diminue la contractilité cardiaque B. innerve les cellules du tissu nodal et les cellules myocardiques banales C. raccourcit la période réfractaire des cellules myocardiques D. ralentit la conduction auriculo-ventriculaire E. ralentit le rythme cardiaque
25- Les cellules myocardiques banales : A. ont un potentiel de repos de -65 mV B. ont un potentiel de repos instable C. sont caractérisées par une dépolarisation rapide sur le potentiel d'action D. sont excitables E. sont le support de conduction de l'onde d'excitation au niveau auriculaire
26- La phase 2 du potentiel d'action (PA) : A. correspond à la période réfractaire absolue de la cellule myocardique B. correspond à la phase du plateau C. correspond au segment QT sur l'ECG D. est absente pour les cellules du tissu nodal E. est due à un courant entrant potassique (K+)
27- La période réfractaire absolue de la cellule myocardique : A. caractérise les cellules myocardiques banales B. dure 100 ms C. empêche la tétanisation du cœur D. est absente pour les cellules myocardiques du tissu nodal E. est la période où la cellule est totalement inexcitable
28- Les dérivations bipolaires : A. explorent l'activité électrique cardiaque dans le plan frontal B. peuvent être issues des électrodes placées sur le thorax C. sont au nombre de trois D. sont issues des électrodes mises sur les deux poignets et la cheville gauche E. sont nommées aVR, aVL et aVF
29- Sur le tracé ECG : A. l'onde P correspond à la repolarisation auriculaire B. l'onde T correspond à la repolarisation ventriculaire C. le complexe QRS correspond à la dépolarisation ventriculaire D. le segment PR correspond à la durée de dépolarisation auriculaire E. le segment QT correspond à la durée du potentiel d'action
30- L'ECG d'un jeune sportif a montré les données suivantes : l'onde P précède toujours les complexes QRS avec une amplitude de 0,15 millivolt, la distance entre les ondes R et constante et elle est égale à 5 gros carreaux sur le tracé on dire que : A. l'onde P est augmentée d'amplitude B. la fréquence cardiaque est de 60 battements/minute C. la fréquence cardiaque est diminuée D. le rythme de cet ECG est irrégulier E. le rythme de cet ECG est sinusal
31- Au cours du cycle cardiaque : A. la dépolarisation et la repolarisation précèdent la contraction et le relâchement B. la durée de la systole est supérieure à celle de la diastole C. les pressions dans les oreillettes sont constantes durant tout le cycle D. les séquences se produisent simultanément dans le cœur droit et le cœur gauche E. les valves mitrales et les sigmoïdes aortiques s'ouvrent au même temps
32- La diastole ventriculaire gauche : A. comporte la phase du remplissage ventriculaire B. comporte une phase de relâchement isovolumétrique C. débute par le premier bruit cardiaque (B1) D. est contemporaine du complexe QRS à l'ECG E. se termine par la fermeture des valves mitrales
33- Le volume télédiastolique (VTD) est de 150 ml, le volume télésystolique (VTS) est de 52,5 ml, la fraction d'éjection systolique en pourcentage est de: A. 50 B. 55 C. 65 D. 70 E. 75
34- Le débit cardiaque diminue en cas : A. d'accélération de la fréquence cardiaque B. d'augmentation de la postcharge C. d'augmentation du retour veineux D. d'augmentation du volume télésystolique E. de stimulation sympathique
35- Une augmentation de la pression artérielle provoque : A. une augmentation de la sécrétion de l'hormone antidiurétique (ADH) B. une augmentation des décharges dans les nerfs de Cyon et de Hering C. une stimulation de la glande médulo-surrénale D. une stimulation du centre bulbaire cardio-moteur E. une vasodilatation périphérique
36- Une vasodilatation périphérique peut être provoquée par : A. l''inhibition du système sympathique B. l'hypercapnie (PaCO2) C. la baisse e la température D. la stimulation du système parasympathique E. le monoxyde d'azote (NO)
37- Un état de choc hémorragique s'accompagne : A. d'une diminution de l'excrétion urinaire (oliguric) B. d'une pâleur cutanée C. d'une tachycardie D. d'une vasodilatation artériolaire E. d'une vasodilatation veineuse
38- La circulation capillaire : A. assure les échanges avec le milieu interstitiel B. est caractérisée par des résistances élevées à l'écoulement C. est caractérisée par une lenteur d'écoulement D. est caractérisée par une pression basse E. renferme 50% de la volémie
39- La circulation coronaire est : A. caractérisée par un débit élevé B. caractérisée par un gradient de pression faible C. caractérisée par un temps diastolique D. sensible la teneur en O2 du sang E. une circulation fonctionnelle
40- Lors de l'exercice musculaire le débit sanguin : A- cérébral diminue B- coronaire augmente C- digestif diminue D- pulmonaire diminue E- rénal diminue
41- L'exercice physique régulier est à l'origine : A. d'une accélération de la fréquence cardiaque de base B. d'une amélioration des performances myocardiques systoliques C. d'une augmentation de l'irrigation myocardique D. d'une diminution des performances myocardiques diastoliques E. d'une hypertrophie harmonieuse des cavités du cœur
42- Au cours de l'exercice musculaire on observe une augmentation de : A- l'inotropisme B- la différence artério-veineuse en O2 au niveau périphérique C- la fréquence cardiaque D- la postcharge E- volume télésystolique
43- Les voies aériennes ont pour fonctions : A – l'échauffement de l'air inspiré B – l'épuration de l'air inspiré C – l'épuration du gaz expiré D – l'humidification du gaz expiré E – la parole
44- Les pressions impliquées dans la ventilation pulmonaire au repos sont : A – la pression d'oxygène de l'air inspirée B – la pression barométrique C – la pression du CO2 du gaz alvéolaire D – la pression alvéolaire E – la pression intrapleurale
45- Lors de l'inspiration : A – le relâchement du diaphragme augmente le volume thoracique B – la pression alvéolaire (PA) augmente C – la pression atmosphérique (barométrique) devient supérieure à la pression alvéolaire D – l'air atmosphérique pénètre dans les alvéoles sous l'effet du gradient de pression E – l'entrée d'air vers les alvéoles s'arrête quand la pression alvéolaire devient égale à la pression atmosphérique
46- Les volumes d'air déplacés au cours de la ventilation dépendent : A – de l'amplitude des mouvements thoraciques B – de la différence des pressions barométrique et alvéolaire C – des résistances des voies aériennes D - de la différence de pression alvéolo-capillaire pulmonaire E – de la composition des gaz inspiré et expiré
47- Les volumes et capacités pulmonaires mobilisables sont : A – le volume courant B – le volume de réserve expiratoire C – le volume résiduel D – la capacité résiduelle fonctionnelle E - la capacité vitale
48- La capacité résiduelle fonctionnelle est la somme des volumes : A - de l'espace mort anatomique B - courant C - résiduel D - de réserve expiratoire E - de réserve inspiratoire
49- Le surfactant : A – est synthétisé par les cellules épithéliales des alvéoles (pneumocytes) B – augmente la tension superficielle au niveau des alvéoles C – égalise la taille des alvéoles D – maintient les alvéoles à sec E – facilite la phagocytose des particules inhalées en les humidifiant
50- On trouve chez un sujet un volume courant (Vt) de 1,25 l, un volume de l'espace mort de 0,15 l et une fréquence respiratoire de 20 cycles par minute. Sa ventilation alvéolaire en l/mn est de : A - 20 B – 20,5 C - 21 D – 21,5 E – 22
51- Dans l'innervation bronchique : A – les afférences cheminent avec le nerf vague B – la stimulation des mécanorécepteurs entraîne une bronchodilatation C – la stimulation des fibres myélinisées de type B entraîne une bronchoconstriction D – les efférences adrénergiques sympathiques sont bronchoconstrictrices E – la stimulation du système Non Adrénergique Non Cholinergique (NANC) inhibiteur produit une bronchoconstriction
52- Dans le rapport ventilation – perfusion : A – la pesanteur (la gravité) est à l'origine d'un gradient vertical de pression intrapleurale B – la pression intrapleurale est moins négative aux sommets des poumons qu'à leurs bases C – chez un sujet assis au repos les bases sont mieux ventilées que les sommets des poumons D – en position debout la perfusion diminue de la base vers le sommet du poumon E – en position debout le rapport ventilation – perfusion (VA/Q) diminue de la base vers le sommet du poumon
53- Dans les échanges gazeux alvéolo-capillaires : A – la différence de pression entre le gaz alvéolaire et le sang des capillaires pulmonaires est le facteur essentiel des échanges B – le gradient de pression de l'oxygène est de 20 mm Hg C – le gradient de pression du gaz carbonique est de 60 mm Hg D – dans les conditions normales la pression partielle d'oxygène du sang s'égalise avec celle des alvéoles avant la fin du capillaire pulmonaire E – la diffusion du CO2 est facilitée par sa plus grande solubilité
54- Dans la courbe de dissociation de l'hémoglobine : A – la quantité d'O2 fixée par l'hémoglobine dépend de la pression partielle d'O2 de l'air inspiré B – à sa partie haute (entre 70 et 100 mm Hg) la diminution de PO2 entraîne une importante diminution de la saturation C – à sa partie basse de faibles variations de PO2 entraînent de grandes variations de la saturation D – sa partie supérieure aplatie protège l'organisme contre la diminution de PO2 E – ses parties moyenne et basse protègent les tissus du manque d'O2
55- L'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène augmente en cas de diminution : A – de la PCO2 du sang B – du pH sanguin C – du 2,3-DPG D – de la PO2 du sang E – de la température centrale
56- Dans le transport sanguin du CO2 : A – la forme dissoute est quantitativement la plus importante B – quand la PCO2 augmente la forme d'ions bicarbonates augmente C – quand la forme dissoute diminue la forme d'ions bicarbonates augmente D – le CO2 se fixe sur la globine E – l'augmentation de la PO2 déplace la courbe de dissociation du CO2 vers la droite
57- Dans l'automatisme respiratoire : A – le groupe respiratoire ventral (GRV) commande l'inspiration B – le groupe ventilatoire dorsal (GRD) initie l'expiration C – les neurones préinspiratoires stoppent l'expiration D – les neurones inspiratoires tardifs stoppent l'inspiration E – le centre pneumotaxique contrôle le rythme et l'amplitude de la respiration
58- Dans le contrôle de la ventilation à partir des chémorécepteurs : A – les chémorécepteurs centraux sont situés au niveau du tronc cérébral B – les chémorécepteurs périphériques sont situés au niveau de la veine cave supérieure et de l'oreillette droite C – les chémorécepteurs centraux sont sensibles aux variations de la PaO2 D – les variations du pH sanguin artériel sont détectées d'abord par les chémorécepteurs périphériques E – les modifications de la PaCO2 sont détectées par les chémorécepteurs centraux et périphériques
59- L'augmentation lente de la ventilation au cours d'un exercice musculaire est due à : A – la mise en jeu de réflexes à point de départ les récepteurs proprioceptifs B – l'augmentation de la PaCO2 C – l'acidose lactique D – l'augmentation des catécholamines circulantes E – la diminution de la PaO2
60- Dans le syndrome restrictif : A – la capacité vitale (CV) est normale B – le volume expiratoire maximum seconde (VEMS) est normal C – le rapport VEMS/CV est normal D – le volume résiduel (VR) est normal ou diminué E – le rapport volume résiduel sur capacité pulmonaire totale (VR/CPT) est normal ou augmenté