- Caractéristiques de la liaison hormone-récepteur :
- La spécificité
- L'affinité
- La convertibilité
- La réversibilité
- La saturabilité
- Relations hypothalamo-hypophysaires :
- Les axones des neurones des noyaux supra-optiques et paraventriculaires se terminent au niveau de la posthypophyse
- Les sécrétions des neurones des noyaux supra-optiques et paraventriculaires sont déversées dans le sang du plexus vasculaire secondaire
- Les axones des neurones de l'hypothalamus hypophysiotrope se terminent au niveau de l'antéhypophyse
- Les sécrétions des neurones de l'hypothalamus hypophysiotrope sont déversées dans le sang du plexus vasculaire primaire
- La relation entre l'hypothalamus et l'antéhypophyse se fait par un système vasculaire
- Absence d'hormone antidiurétique (ADH) se manifeste par :
- Une polyurie
- Une polydipsie
- Une hyperosmolarité plasmatique
- Une hypoosmolarité urinaire
- Une hypotension artérielle
- L'ADH :
- Augmente la réabsorption rénale d'eau libre
- Diminue la perméabilité rénale à l'urée
- Agit en l'absence du gradient osmotique cortico-papillaire
- Augmente les résistances artérielles à dose élevée
- Stimule la sécrétion d'ACTH
- Régulation de la sécrétion de l'ADH :
- L'augmentation de l'osmolarité urinaire stimule la sécrétion d'ADH
- Le seuil de déclenchement de la sécrétion de l'ADH de l'osmolarité plasmatique se situe entre 280 et 285 mOsm/l
- La diminution de la volémie stimule la sécrétion d'ADH
- L'hypovolémie augmente le seuil de sécrétion de l'ADH à l'osmolarité
- La diminution de la pression artérielle stimule la sécrétion d'ADH
- L'ocytocine :
- Contracte les cellules myoépithéliales entourant les canaux galactophores
- Stimule la production de lait par la glande mammaire
- Stimule la contraction de l'utérus lors de l'accouchement
- Stimule la montée laiteuse après l'accouchement
- Bloque l'ovulation chez la femme qui allaite
- Carence en GH (hormone de croissance) chez l'enfant :
- Un faible poids et une petite taille par rapport à la normale à la naissance
- Un âge osseux retardé
- Un retard pubertaire
- Un retard du développement neuropsychique (mental)
- Une tendance à l'hyperglycémie à jeun
- Hormone de croissance (GH) :
- Stimule la synthèse protéique
- Stimule la mise en réserve des acides gras libres sous forme de triglycérides au niveau des adipocytes
- A des effets hyperglycémiants à dose supraphysiologique
- Augmente la sensibilité à l'insuline en cas de carence
- Favorise l'élimination urinaire de Na⁺, de K⁺ et de Cl⁻
- Insulin Like Growth Factors (IGFs) :
- Sont libérés par l'antéhypophyse
- Ont une synthèse stimulée par la GH
- Stimulent la formation de cartilage
- Diminuent l'incorporation tissulaire du glucose
- Ont une action lipolytique
- Taux d'IGFs dans le sang :
- Augmenté par l'augmentation de la concentration plasmatique de GH
- Augmenté par l'augmentation de la teneur en protides de l'alimentation
- Augmenté par la diminution de la teneur en glucides de l'alimentation
- Augmenté par la diminution de la valeur calorique de la nutrition
- Augmenté par l'augmentation du taux sanguin en glucocorticoïdes
- Sécrétion de GH :
- Inhibée par la somatostatine
- Inhibée par la ghréline
- Inhibée par la galanine
- Inhibée par le neuropeptide Y (NPY)
- Inhibée par la GH elle-même
- Effets de la prolactine :
- Développement des lobules et alvéoles de la glande mammaire
- Stimulation des contractions utérines lors de l'accouchement
- Contraction des cellules myoépithéliales des canaux galactophores
- Augmentation de la production laiteuse
- Induction de la montée laiteuse après l'accouchement
- Sécrétion de prolactine :
- Stimulée par la TRH
- Stimulée par les œstrogènes
- Stimulée par la prolactine elle-même
- Stimulée par la dopamine
- Stimulée par le GABA
- Effets des hormones thyroïdiennes :
- Maturation du système nerveux
- Ralentissement de la croissance des os courts
- Augmentation du métabolisme de base
- Stimulation de la synthèse protéique
- Inhibition de la synthèse lipidique
- Hormones thyroïdiennes et croissance :
- Stimulent la croissance des os longs
- Stimulent la croissance des os courts et plats
- Stimulent la croissance des dents
- Stimulent la croissance du système nerveux
- Stimulent la croissance des viscères
- Effets des hormones thyroïdiennes sur le cœur et la digestion :
- Diminuent la contractilité des muscles striés squelettiques
- Augmentent le débit cardiaque
- Produisent une vasodilatation
- Inhibent l'appétit
- Accélèrent le transit intestinal
- Régulation des hormones thyroïdiennes :
- Les glucocorticoïdes à forte dose stimulent la libération de TSH
- La thyrotropin-releasing hormone (TRH) stimule la sécrétion de TSH
- La TRH inhibe sa propre libération
- La TSH inhibe la libération de TRH par rétrocontrôle négatif
- Les hormones thyroïdiennes inhibent la libération de TSH et de TRH par rétrocontrôle négatif
18. Manque d’insuline
A. À l’origine d’une polyurie
B. À l’origine d’une diminution des acides gras et des triglycérides dans le sang
C. À l’origine d’une cétonurie
D. À l’origine d’une diminution de l’excrétion azotée
E. À l’origine d’une augmentation de l’élimination urinaire de K⁺
19. Effets de l’insuline au niveau du muscle
A. Stimulation de la captation du glucose
B. Stimulation de la néoglucogenèse
C. Inhibition de la glycogénolyse
D. Stimulation de la glycolyse anaérobie
E. Stimulation de l’incorporation des acides aminés
20. Insuline et adipocytes
A. Active le transporteur membranaire du glucose
B. Stimule l’oxydation du glucose
C. Inhibe la voie des pentoses
D. Stimule la formation du glycogène
E. Diminue la synthèse des triglycérides
21. L’insuline favorise la pénétration dans la cellule de :
A. Na+
B. K+
C. Ca++
D. H+
E. Cl-
22. Le mécanisme de la glycosensibilité des cellules pancréatiques met en jeu :
A. La pénétration librement du glucose dans ces cellules (gradient de concentration)
B. La formation d’ATP grâce à l’action de la glucokinase
C. La fermeture de canaux potassiques ATP-dépendants
D. L’hyperpolarisation de la membrane de ces cellules
E. La libération d’insuline
23. La sécrétion d’insuline est inhibée par :
A. Les acides aminés
B. La stimulation du sympathique alpha-adrénergique
C. La gastrine
D. Le glucagon
E. La somatostatine
24. Le glucagon :
A. Inhibe la sécrétion d’insuline
B. Inhibe les contractions gastriques de la faim
C. Favorise la pénétration des acides aminés au niveau du foie
D. Stimule la mise en réserve des lipides
E. Stimule la néoglucogenèse
25. La sécrétion de glucagon est stimulée par :
A. L’hypoglycémie
B. La diminution des acides gras libres
C. L’augmentation des acides aminés
D. La somatostatine
E. L’insuline
26. Pendant la période de jeûne prolongée :
A. La production hépatique de glucose diminue
B. Le cortisol stimule la lipolyse et la néoglucogenèse
C. L’adrénaline inhibe la glycogénolyse musculaire
D. L’hormone de croissance (GH) stimule la glycogénolyse hépatique
E. Le glucose est capté presque totalement par le cerveau
27. Au niveau de l’os :
A. Les ostéoblastes assurent la synthèse et la minéralisation de la matrice extracellulaire
B. Les ostéocytes sont responsables de la résorption osseuse
C. Les ostéoclastes sont le stade terminal de différenciation des ostéoblastes
D. L’os cortical représente 80 % des os du squelette
E. L’os trabéculaire est le siège de 80 % du remodelage osseux
28. La parathormone (PTH) :
A. Stimule la résorption osseuse
B. Stimule la réabsorption rénale de calcium
C. Stimule la réabsorption rénale de phosphate
D. Stimule la synthèse de vitamine D
E. Stimule indirectement l’absorption intestinale de phosphate
29. La sécrétion de parathormone (PTH) est stimulée par :
A. L’hypocalcémie
B. L’hypophosphatémie
C. Le déficit en magnésium
D. La vitamine D
E. La stimulation des récepteurs ß-adrénergiques
30. La calcitonine :
A. Stimule la résorption osseuse
B. Inhibe la réabsorption rénale du phosphate
C. Stimule l’élimination urinaire du calcium
D. Inhibe l’absorption intestinale du calcium
E. Inhibe la synthèse de vitamine D
31. La sécrétion du cortisol :
A. Est stimulée par l’hyperglycémie
B. Est diminuée par le stress
C. Est maximale entre 6 h et 10 h du matin
D. Suit le rythme de celle de l’ACTH
E. Suit un rythme ultradien
32. Les glucocorticoïdes :
A. Diminuent l’utilisation périphérique du glucose
B. Inhibent la sécrétion de l’insuline
C. Ont un effet permissif sur le glucagon
D. Stimulent la captation du glucose par les cellules
E. Inhibent la néoglucogenèse
33. La synthèse des minéralocorticoïdes :
A. Commence par la transformation du cholestérol en prégnénolone
B. Donne l’aldostérone comme hormone finale
C. Est inhibée par l’hyperkaliémie
D. Passe par la progestérone comme étape intermédiaire
E. Se fait dans la zone fasciculée de la glande corticosurrénale
34. Le déficit en minéralocorticoïdes se manifeste par :
A. Une alcalose
B. Une diminution de l’hématocrite
C. Une hyperkaliémie
D. Une hyponatrémie
E. Une hypotension artérielle
35. Les androgènes surrénaliens :
A. Comportent l’androsténodione
B. Comportent la testostérone
C. Représentent la majeure partie des androgènes chez l’homme
D. Sont stimulés par l’ACTH
E. Sont synthétisés dans la zone réticulée
36. Les catécholamines :
A. Agissent sur des récepteurs membranaires
B. Ont une demi-vie longue (2 à 3 heures)
C. Sont sécrétées dans le sang par exocytose des granules
D. Sont synthétisées à la suite d’une stimulation sympathique
E. Sont transportées dans le sang par des protéines
37. Les effets β-adrénergiques sont :
A. Un relâchement du muscle utérin
B. Une accélération de la fréquence cardiaque
C. Une contraction du muscle vésical
D. Une diminution de la libération de l’acétylcholine dans la plaque motrice
E. Une vasoconstriction
38. La testostérone :
A. Est catabolisée dans le foie
B. Est sécrétée en grande quantité pendant les 6 premiers mois de la vie
C. Est un stéroïde appartenant au groupe prégnane
D. Présente un pic de sécrétion à 8 h du matin
E. Se lie dans le sang à une protéine qui peut lier la progestérone
39. Les œstrogènes peuvent être sécrétés par :
A. La muqueuse utérine
B. Le corps jaune
C. Le placenta
D. Les cellules de la granulosa du follicule
E. Les glandes surrénales
40. Les œstrogènes :
A. Augmentent le HDL/cholestérol
B. Exercent un effet trophique sur la muqueuse vésicale
C. Facilitent la relaxation des cellules musculaires lisses des vaisseaux
D. Favorisent le catabolisme protidique
E. Inhibent la rétention de calcium et du sodium (Na+)
41. Le cycle menstruel chez la femme est caractérisé par :
A. une augmentation de la FSH au cours de l’ovulation
B. une ovulation vers le 20ème jour du cycle
C. une sécrétion accrue de la progestérone pendant la phase lutéale
D. une sécrétion accrue des œstrogènes au cours de la phase folliculaire
E. un pic de sécrétion de LH pendant la phase lutéale
42. La progestérone a un effet :
A. hyperthermisant
B. sédatif sur le système nerveux
C. stimulant de la croissance osseuse
D. stimulant de l’anabolisme protidique
E. trophique sur la peau
43. La progestérone :
A. agit sur des récepteurs intracytoplasmiques
B. est liée dans le sang à la même protéine de liaison que la testostérone
C. est métabolisée dans le rein
D. est sécrétée par les cellules lutéales du corps jaune
E. sa forme libre est la forme biologiquement active
44. Au cours de la grossesse, il y a une augmentation de la sécrétion :
A. de l’ocytocine
B. de la progestérone
C. de la prolactine
D. des œstrogènes
E. du Luteinising Hormone (LH)
45. Au cours de la grossesse, les œstrogènes :
A. augmentent le volume des voies génitales féminines
B. augmentent le volume utérin
C. sont formés surtout de l’œstradiol
D. sont sécrétés par la muqueuse utérine
E. stimulent la prolifération du tissu mammaire sécrétoire
46. Le débit sanguin rénal :
A. dépend de la pression de perfusion rénale
B. dépend des résistances artériolaires
C. est réparti de façon équitable entre le cortex et la médullaire du rein
D. est très sensible aux modifications de la pression artérielle moyenne
E. représente 20 à 25% du débit cardiaque
- Pour une concentration plasmatique du PAH (Ppa) = 0,4 mg/ml; une concentration urinaire de PAH (UpA) = 240 mg/ml, un débit urinaire (V) = 1440 ml/jour et une hématocrite de 50%. Le débit sanguin rénal (DSR) en ml/mn est égal à :
A. 1000
B. 1100
C. 1200
D. 1250
E. 1300
- Pour une concentration plasmatique d’inuline (Pinuline) de 0,3 mg/ml, une concentration urinaire d’inuline (Vinuline) de 36 mg/ml et en tenant compte des énoncés de la question numéro 46. La fraction filtrée en pourcentage (%) est de :
A. 10
B. 15
C. 20
D. 25
E. 30
49. La filtration glomérulaire dépend :
A. de l’épaisseur de la membrane de filtration
B. de la nature des substances filtrées
C. de la pression artérielle moyenne entre 80 et 160 mm Hg
D. de la surface de la membrane de filtration
E. du débit plasmatique rénal
50. La barrière glomérulaire est perméable :
A. à l’urée
B. au glucose
C. au sodium (Na+)
D. aux cellules
E. aux protéines
51. La pression efficace de filtration (Pf) résulte de la pression :
A. artérielle moyenne
B. hydrostatique capillaire
C. hydrostatique de la capsule de Bowman
D. oncotique
E. systolique
52. Le glucose :
A. a une charge tubulaire de 200 mg/mn pour une glycémie de 1 g/l
B. apparaît dans les urines pour une glycémie de 1,2 g/l
C. est réabsorbé par un mécanisme de cotransport sodium (Na+)
D. est librement filtré
E. est totalement réabsorbé pour toute valeur de la glycémie
53. Le sodium (Na+) est réabsorbé :
A. au niveau du tube distal avec sécrétion de K+ et H+
B. dans la partie terminale du tube distal grâce à l’aldostérone
C. en deuxième lieu au niveau du tube collecteur
D. majoritairement (65%) au niveau du tube contourné proximal
E. par cotransport Na+ -K+-2Cl- dans toutes les portions du néphron
54. Le phosphate est :
A. filtré partiellement par le glomérule
B. limité dans sa réabsorption par un transport maximal de phosphate (TmP)
C. réabsorbé accessoirement par le tube distal
D. réabsorbé par un cotransport Na+-phosphate
E. toujours excrété dans les urines
55. Le rein participe à l’homéostasie du pH par :
A. l’excrétion d’acidité titrable
B. l’excrétion de CO2
C. l’excrétion d’ammonium (NH4+)
D. la réabsorption de l’acide carbonique (H2CO3)
E. la réabsorption des bicarbonates
56. La concentration des urines :
A. dépend de l’action de l’hormone antidiurétique (ADH)
B. dépend du gradient osmotique cortico-papillaire
C. est explorée par la clairance de la créatinine
D. est stimulée par les diurétiques de l’anse
E. est proportionnelle à la longueur de l’anse
57. Un adulte jeune se plaint d’un syndrome polyuro-polydipsique, sa glycémie à jeun était dans les normes, il n’a pas de glycosurie. La clairance de l’eau libre était fortement positive. Une épreuve de restriction hydrique pendant 6 heures a été pratiquée avec recueil des urines et du sang pour mesurer l’osmolarité urinaire et plasmatique. À la fin de l’épreuve, le sujet a reçu une injection d’une petite quantité d’hormone antidiurétique (ADH), la clairance de l’eau libre reste toujours positive après cette épreuve, il s’agit :
A. d’un diabète insipide d’origine centrale
B. d’un diabète insipide néphrogénique
C. d’un diabète sucré
D. d’une glomérulopathie
E. d’une potomanie
58. L’acidose métabolique est :
A. à l’origine d’une hypoventilation alvéolaire
B. caractérisée par un pH abaissé
C. caractérisée par une hypocapnie
D. l’origine d’une augmentation de l’excrétion rénale d’acide
E. la conséquence d’une perte des bicarbonates
59. Les gaz du sang d’un patient ont trouvé les paramètres suivants : pH= 7.35, PaCO2 = 45 mmHg, bicarbonates plasmatiques = 32 mMol/L. Il s’agit d’une :
A. acidose métabolique partiellement compensée
B. acidose métabolique totalement compensée
C. acidose mixte
D. acidose respiratoire partiellement compensée
E. acidose respiratoire totalement compensée
60. La diminution du volume extracellulaire est à l’origine d’une :
A. accélération de la fréquence cardiaque
B. augmentation de la sécrétion de la rénine
C. inhibition de la sécrétion de l’ADH
D. sensation de soif
E. vasodilatation artériolaire